Pu Erh bio Cangyuan Palace

Récolté à la main sur des théiers vieux de 30 à 50 ans, ce Pu Erh Bio est ensuite fermenté selon une tradition ancestrale qui lui confère sa belle couleur brun foncé et son goût inimitable.

Les jardins de Tuanjie Dazhai

Implantée dans le sud-ouest de la province du Yunnan et le long de la frontière avec le Myanmar (ex Birmanie), la plantation de notre fournisseur est située dans une zone montagneuse (1.800 mètres au-dessus du niveau de la mer) très peu peuplée et occupée par l’ethnie minoritaire Wa (佤族).

La région est habitée depuis plus de 3.000 ans comme en attestent des peintures rupestres découvertes dans une quinzaine de sites, à une altitude située entre 1.000 et 2.000 mètres.

On trouve ces peintures le long des parois de falaises calcaires et karstiques de la région, à une hauteur comprise entre un et huit mètres au-dessus du sol.

Toujours rouge foncé, leurs couleurs proviennent, semble-t-il, d’un mélange de poudres d’hématite et de sang. Les plus grands motifs mesurent 30 centimètres et les plus petits 5 et désignent différents thèmes de la vie courante : personnages ou animaux et de la vie spirituelle : figures mythologiques.

Mme Tan, la productrice de ce Pu Erh bio, est engagée dans la production de thé
depuis de plus de 30 ans.

Lorsque nous l'avons rencontré, nous avons discuté du processus de fabrication de Pu Erh Shu qui, il faut bien le dire, reste encore secret.

Le plus important, nous a-t-elle dit, lorsque l’on dispose d’une récolte de qualité est le WoDui (渥堆), une fermentation contrôlée qui ressemble à un compostage.

Les conditions de fermentation sont très strictes. Tout d'abord, il faut disposer d’un atelier et d’un environnement approprié pour ne pas développer de saveur aigre, amère, rance ou d'autres goûts inappropriés. Ensuite, pour faire un bon Pu Erh Shu, la fermentation doit être réalisée à grande échelle (au moins 2.000 kg selon notre fournisseur) et l'humidification régulière afin de maintenir une quantité d’eau suffisante.