Spirales de Qi Men : thé noir des montagnes jaunes

Le premier contact avec un thé doit être visuel.

Avec celui-ci l’œil n’est pas déçu : de jolies spirales traduisant un travail des feuilles particulièrement méticuleux de M. Wangchang, dont la famille produit du thé depuis cinq générations.

Vient ensuite le nez, la feuille non infusée dégage un parfum délicat, à la fois floral et pyrogéné qui encourage immédiatement à la dégustation.

L’infusion, idéalement réalisée dans un Gaiwan, donne une liqueur claire, orangée, brillante et limpide qui s’appréciera dans un mini-bol en porcelaine blanche.

L’odeur de la feuille infusée qui se condense sur le couvercle du gaiwan est minérale et puissante.

Contrairement à ce que laissait présager l’odeur de la feuille infusée, la liqueur est d’une extrême douceur.

On retrouve des arômes plus végétaux et fruités que floraux avec des évocations franches de patate douce et quelques notes minérales.

Fines et racées, les spirales de Qi Men sont de nature gourmandes, donnant à la liqueur l'agréable sensation de glisser en bouche pour le plus grand plaisir des amateurs de thé noir.

Les jardins de Bai Ta, au cœur des Montagnes jaunes

Situés dans le cadre enchanteur des Montagnes Jaunes, en moyenne montage, la propriété de notre fournisseur bénéficie d’un climat idéal pour la culture des théiers : brumes, pluie, soleil sans excès et d’un environnement protégé : les Montagnes Jaunes sont inscrites au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1990.

La production de thé à QiMen

Les premiers textes mentionnant la production de thé noir à QiMen datent datent du début du XIX éme siècle.

Toutefois, les thés de QiMen gagnèrent leurs lettres de noblesse un siècle plus tard, grâce au travail M. Yu Ganchen, lorsqu’il revint dans sa région natale, vers 1875, après avoir passé de nombreuses années dans province du Fujian où le thé était déjà cultivé depuis longtemps.

Fort des connaissances acquises, il fabriqua lui-même du thé noir à partir des feuilles de thé de la région de QiMen, selon le procédé employé dans le Fujian.

Profitant de l’ouverture du commerce vers l’Europe à partir des ports de la côte sud-est de la Chine, les thés noirs de QiMen arrivèrent en Europe et connurent un rapide succès.

En 1915, le thé noir de QiMen est récompensé par un premier prix à l’exposition universelle du Panama.

En 1959, le QiMen gagne son bâton de maréchal : il fait désormais partie des 10 meilleurs thés de Chine.

Carte de la province de l’Anhui et jardins de QiMen